Loc-Dieu

Loc-Dieu originally belonged to a series of monasteries reformed by Gerald of Salles. Founded in 1123, it took its name from the exuberance of its vegetation which sheltered the bandits robbing travellers on the road between Rodez and Cahors. In 1134, the Bishop of Rodez transformed the ?locus diaboli? into ?locus Dei?, the place of God, Loc-Dieu. Of spirituality very close to the Cistercians, the Gerald of Salles monasteries progressively joined them. Loc-Dieu joined the Cistercian order through Dalon in Limousin, daughterhouse of Pontigny, in 1162. The Burgundy Abbey helped them to overcome major difficulties by sending master-builders to complete the Cistercian church in 1189. The nave, of roman elevation, ends with a vault which conveys the contribution of Early Gothic style in Midi-Pyrenées. Magnificent Cistercian church in yellow sandstone, extraordinarily bright and spare. The cloister, the chapterhouse and the current monastery buildings, destroyed during the hundred years' war, were rebuilt and fortified in 1430/1470, giving it an unusual aspect of a fortified castle. In a state of disrepair during the Revolution, they were sold with the estate and used as farm buildings. Then, from 1840, the monastery was consolidated; leading from a monumental hall the floors were little by little transformed into family accommodation. The Cistercian church was re-consecrated in 1897. A romantic park (1840/1890) helped make Loc-Dieu a haven of peace and tranquillity, which incited the ?Mona Lisa?, the most beautiful paintings from the Louvre, their curators and guardians to hide there for a few months in 1940.
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Loc-Dieu appartient à l'origine à une série de monastères de Géraud de Salles. Fondée en 1123, elle tira son nom de l'exubérance de sa végétation qui abritait les brigands rançonnant la voie Rodez-Cahors. L'évêque de Rodez transformera en 1134 le «locus diaboli» en «locus Dei», le lieu de Dieu, Loc-Dieu. De spiritualité très proche des Cisterciens, les monastères de Géraud de Salles s'y rattacheront progressivement. Loc-Dieu le fera auprès de Pontigny avec sa maison-mère, Dalon en Limousin, en 1162. L'abbaye bourguignonne l'aidera à surmonter de grandes difficultés en envoyant ses maîtres d'oeuvre achever l'abbatiale en 1189. La nef, d'élévation romane, se termine par une voûte qui traduit l'apport du premier gothique en Midi-Pyrénées. Magnifique abbatiale en grès ocre, extraordinairement lumineuse et dépouillée. Le cloître, la salle du chapitre et les bâtiments monastiques actuels, dévastés pendant la guerre de Cent Ans, furent reconstruits et fortifiés en 1430/1470, leur donnant un aspect insolite de château-fort. <br><br>En mauvais état à la Révolution, ils furent vendus avec le domaine et utilisés comme bâtiments agricoles. Puis, à partir de 1840, la partie monastique fut consolidée, les étages peu à peu transformés en habitation familiale desservie par un vestibule monumental. L'abbatiale fut reconsacrée en 1897. Un parc romantique (1840/1890) contribue à faire de Loc-Dieu un havre de paix et de tranquillité, ce qui incita la «Joconde», les plus belles peintures du Louvre, leurs conservateurs et gardiens à s'y cacher pendant quelques mois en 1940.
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