Belleperche

Belleperche laid its foundations on the banks of the Garonne, on the edge of Gascony. Founded in around 1130-1140 by a family of knights, it was affiliated in 1143 and transferred to the site where it stands today. 42nd daughter-house of Clairvaux, in the XIIIth century it was one of the richest abbeys in the south of France, specialising in wine growing and cattle and mule farming. In around 1230, work began which led to the reconstruction of an enormous monastery. Weakened by the hundred years' war, the abbey recovered in the XVth century, but the religious wars brought it to the brink of ruin. It re-established its position in the XVIIth century and sheltered up to 30 monks who developed the hotel business. Bought at auction in 1791 by a merchant, Belleperche remained private property until 1983 when it was bought by Tarn-et--Garonne county council, thus paving the way for renewal with the restoration company followed by an art of entertaining museum, decided in 2002. At Belleperche, the centuries roll into one: the ?passage? and the ruins of the XIIIth century refectory, the infirmary integrated in the 1730s attic, the XVIIIth century refectory, the grand staircase, the dining room and the drawing room decorated with plasterwork. The guest rooms, the drawing room and the winter dining room, the prior's room, the abbot's symbolic room, the cell corridor and the apartments modified in the XIXth century can be found upstairs.
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En lisière de la Gascogne, Belleperche plante ses fondations dans la berge de la Garonne. Fondée vers 1130-1140 par une famille de chevaliers, elle est affiliée dès 1143 et transférée sur le site actuel. 42e fille de Clairvaux, elle est au XIIIème siècle l'une des plus riches abbayes du Midi, spécialisée dans le vignoble, l'élevage des bovins et des mules. Vers 1230 s'ouvre un chantier qui aboutit à la reconstruction du monastère sur des dimensions considérables. Affaiblie par la guerre de Cent Ans, l'abbaye se redresse au XVème siècle, mais les guerres de Religion l'amènent au bord de la ruine. Elle rétablit sa position au XVIIème et abrite jusqu'à trente moines qui développent la fonction hôtelière. <br><br>Acquise aux enchères en 1791 par un négociant, Belleperche reste un bien privé jusqu'en 1983, lorsque le Conseil Général du Tarn-et-Garonne s'en porte acquéreur. S'ouvre alors la voie du renouveau, par l'entreprise de restaurations puis sous la forme du musée des arts de la table décidé en 2002. A Belleperche, les siècles se superposent: le «passage» et les ruines du réfectoire du XIIIème siècle, l'infirmerie intégrée au grenier des années 1730, le réfectoire XVIIIème, le grand escalier, la salle à manger et le salon ornés de gypseries. L'étage regroupe les chambres d'hôtes, salon et salle à manger d'hiver, chambre du prieur, chambre symbolique de l'abbé, couloir des cellules, et des appartements remaniés au XIXème siècle.
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