Léoncel

A granddaughter of Cîteaux, through its daughter-house Bonnevaux, the abbey of Léoncel was founded in 1137 in a high valley in what is now the Vercors national park. Pillaged not only during the Hundred Years War but again during the French religious wars and subsequent events, all that survived of the abbey was its church, together with the monks' wing containing the few remains of the chapter house and cloister, that had several radical modifications over time. The pure white Urgonian limestone walls and piers of the church contrast with the lighter tuff used on the arches and the squinch supported dome. The choir, which is much earlier, is built in a more massive austere Romanesque style in which the influence of Provence can be seen. The groin vaults of the nave, bearing witness, like the aisles, to a later, more audacious, form a succession of cantilevers which allow more light in. The outside of the abbey church with its apse and Alpine bell tower are well worth seeing. Léoncel, in the region of the Dauphiné, might have led a rather ordinary existence were it not for important events which marked its history: the proximity to the Chartreuse of Val Sainte-Marie; the remarkable natural environment of the Valence plain, extending upwards to the Toulau rock (1585 m above sea level), worked at first in demesne and later as villain tenure; and finally the establishment of the commendatory abbot at Léoncel in 1681.
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Petite fille de <a href="http://www.cister.net/abbayes/fr/68/citeaux/" title="" target="">Cîteaux</a>, via Bonnevaux, l'abbaye de Léoncel naît en 1137 à 912 mètres d'altitude, dans un haut val du Vercors, près d'une zone humide et d'une grosse source. Victime de la guerre de Cent ans, puis des guerres de religion et de leur contexte, l'abbaye ne conserve que son église abbatiale, seule classée monument historique dès 1840, et l'aile des moines abritant de rares vestiges de la salle capitulaire et du cloître, mais très remaniée. Au calcaire urgonien pur et blanc des murs et piliers de l'église s'associe le tuf plus léger des voûtes et de la coupole sur trompes. Le choeur plus ancien relève d'un art roman robuste et dépouillé, sous influence provençale. Révélant, comme les bas-côtés un art roman plus tardif et audacieux, la nef en voûtes d'arêtes, multiplie les retombées en porte-à?faux et favorise la pénétration de la lumière. A l'extérieur, il faut voir le chevet et le clocher alpin. A un destin plutôt classique en Dauphiné s'ajoutent des traits originaux: le voisinage de la chartreuse du Val Sainte-Marie de Bouvante; la fusion avec l'abbaye en 1194 de la communauté de la Part-Dieu en plaine de Valence; la remarquable maîtrise du terrain et de l'étagement des milieux naturels de la plaine de Valence au roc de Toulau (1585m) dans un vaste domaine temporel, exploité en faire-valoir direct, puis indirect; enfin l'instauration tardive de la commende à Léoncel en 1681.
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